Quand notre approvisionnement en glucides diminue, nous avons faims c’est l’un des mécanismes fondamentaux de notre survie, sachant que le cerveau carbure au glucose pur.
Notre organisme est en mesure de produire du glucose à partir de la graisse, mais ce n’est pas la meilleure façon de le contenter notre cerveau préfère l’original ! C’est pourquoi nous avons une faim de loup quand nos apports en glucose diminuent.
Le problème, pour qui souffre d’inflexibilité métabolique, c’est que les apports en glucides seront toujours trop faibles et que son organisme sera, comme qui dirait, en manque. Une séance de sport pourrait alors aggraver ses problèmes en obligeant son organisme à utiliser plus de glucides qu’il ne peut en donner.
Quand la brioche apparaît, nombreux sont ceux qui décident de se mettre à courir. Ce qui peut être néfaste de deux manières, car un homme qui utilise le mauvais carburant ne tirera pas profit de cette activité physique : sa capacité d’endurance sera trop limitée.
En plus, il risque de creuser son appétit, car son organisme va paniquer devant l’attaque portée à ses réserves de glycogène, vous ne pouvez pas brûler votre surplus de graisses sans les mobiliser au sein des cellules grasses, vous devez d’abord déplacer cette graisse dans le sang avant de pouvoir éventuellement y puiser de l’énergie.
La musculation offre une solution de contournement à l’inflexibilité métabolique, pour faire simple, il semble qu’une activité physique intense libère une quantité importante de graisses dans le sang, explique le Dr Christopher Scott. Question de récupération.
L’objectif d’une séance de cardio est d’atteindre et de maintenir aussi longtemps que possible un rythme de travail élevé, et ce, avec une seule période de récupération, au cours de laquelle votre organisme dépense beaucoup moins d’énergie qu’il ne vient de le faire durant l’entraînement.
Quand vous vous entraînez à la presse ou exécutez des séries de squats, vous brûlez plus de calories, si vous effectuez douze séries d’exercices, vous bénéficiez aussi de douze périodes de récupération.
Des plages de récupération qui s’ajoutent à la longue période de repos suivant l’entraînement. Résultat : votre organisme a plus de temps pour brûler les graisses après l’effort, alors qu’il brûle les glucides sur les temps de récupération courts.
Parce que la musculation est un entraînement en anaérobie (ce qui implique que votre corps brûle essentiellement les glucides quand vous êtes à l’œuvre), vous brûlez essentiellement de la graisse au cours de la période de repos.
Et vous brûlez beaucoup plus de calories en sortant de la salle de gym que vous n’en brûliez avant d’y entrer, il en sera ainsi pendant encore plusieurs heures.
Autre argument en faveur de la musculation valable pour toute activité physique intense vous permettant de moduler les rythmes de travail: vous entraînez votre corps à utiliser ses différentes sources d’énergie et rendez ainsi votre métabolisme plus flexible.