L’atout beauté depuis toujours

Depuis toujours, au cours de l’histoire et sous toutes les latitudes, la finesse de la taille représente le canon absolu de la beauté féminine, dans l’Antiquité, ce canon est représenté par les célèbres statues grecques qui glorifient la femme fine et ferme.
Vinzalice

Depuis toujours, au cours de l’histoire et sous toutes les latitudes, la finesse de la taille représente le canon absolu de la beauté féminine, dans l’Antiquité, ce canon est représenté par les célèbres statues grecques qui glorifient la femme fine et ferme.




Leurs seins sont ronds et petits, leurs cuisses volumineuses, leurs bras pulpeux, alors que leur ventre est plat et très musclé.


Au Moyen Âge, on adulait les femmes grandes, blondes, aux doigts fins et à la taille bien marquée, à la Renaissance, le modèle absolu est la déesse Vénus dont les représentations picturales soulignent l’aspect charnel et céleste de sa taille fine.


C’est à cette époque que les femmes commencent à porter des corsets de bois pour ressembler à la référence divine, En France, c’est Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, qui fait autorité en matière d’étroitesse de taille.


Toutes les dames de la cour chercheront à lui ressembler, au XVIIIe siècle, on abandonne les corsets de bois ou profit de structures en tissu qui rentrent le ventre, plus tard, les robes Empire affineront l’allure générale en signifiant la minceur.


Au XIXe siècle, on porte aux nues la féminité accomplie : le corps est bien en choir, mais la taille reste soulignée.


Dans les années 1900, on se corsète encore, jusqu’à l’invention du tailleur en 1910 qui impose aux femmes d’avoir naturellement une « taille de guêpe », telle que l’arborait une certaine Coco Chanel.


Pendant les années folles, dans les années 1920, les garçonnes véhiculent l’image de la femme indépendante et active qui ne peut se permettre d’avoir des kilos en trop: cela fait si bourgeois ! En 1936, c’est l’avènement des congés payés et des premières vacances.


Qui dit vacances dit plage, qui dit plage dit se dénuder et qui dit se dénuder dit minceur, c’est le début du culte de la minceur qui perdure jusqu’à aujourd’hui.


Dans les années 1950, à l’instar de Marylin Monroe, ou d’une autre égérie, la poupée Barbie, les femmes sont pulpeuses, mais avec une taille toujours parfaitement dessinée, on retrouve ainsi le même type de femme incarné par Brigitte Bardot dans les années 1960.


Enfin, dans les années 1980-1990, la taille fine devient l’objet de toutes les attentions : vidéo de stars, produits allégés, fitness et autre aérobic nous la promettent mince.


Aujourd’hui, si les seins et les hanches retrouvent une place de choix dans l’esthétisme féminin, la finesse de la taille demeure encore un idéal corporel et culturel, un critère de beauté quasi universel.

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