Saignements de nez 5 bons réflexes à adopter

5 manières de arrêter un saignement de nez, Que faire en cas de saignement de nez ? Saignements de nez : les bons gestes.
Vinzalice
Saignements de nez : le bon geste
Les saignements de nez sont rarement graves et surviennent souvent sans cause apparente, mais ils nous angoissent. Les bons réflexes pour les stopper, avec l’aide du docteur Cassan*.
Pour ne pas fragiliser son nez, il faut d’abord éviter de se mettre les doigts sans cesse dedans ! Pour le nettoyer, utilisez une solution à base d’eau de mer, vendue en pharmacie. Au-delà de ce petit conseil, il est difficile de prévenir les saignements. « Mieux vaut consulter un médecin dès que l’on soupçonne l’existence d’un lien entre les médicaments et les saignements », préconise le docteur Cassan. Et bien sûr, lorsqu’ils surviennent après un coup sur la tête, il est impératif d’appeler un médecin ou le Samu, car ils peuvent être le signe d’un traumatisme crânien. En dehors de ces cas extrêmes, stopper les saignements est assez facile.

1- Penchez toujours la tête en avant

Contrairement à ce que l’on pense et à ce que l’on nous faisait faire quand nous étions petits, il ne faut surtout pas pencher la tête en arrière : le sang coulerait dans la gorge et risquerait de descendre jusqu’à l’estomac, ce qui pourrait entraîner des nausées et même provoquer des vomissements. Par ailleurs, pencher la tête en arrière empêche la formation de caillots, qui sont nécessaires pour arrêter l’hémorragie.

2- Mouchez-vous pour évacuer le sang

Parallèlement à ce premier réflexe de base, il faut songer à se nettoyer rapidement le nez. Objectif : éviter les croûtes. On peut le faire avec vigueur, ou procéder doucement, petit à petit. A chacun sa méthode, l’essentiel consiste à évacuer le sang accumulé dans les conduits nasaux.

3- Comprimez vos narines entre le pouce et l’index

Pour stopper plus vite le saignement, il faut ensuite opérer une compression des narines entre le pouce et l’index. En général, quelques minutes suffisent. Mais pas d’inquiétude si l’hémorragie résiste, car cela peut prendre jusqu’à un quart d’heure. Les « taches vasculaires », où circulent nombre de petits vaisseaux, sont parfois très égratignées. Comme par exemple lorsqu’un enfant s’enfonce trop vivement un doigt dans le nez. Le temps de coagulation est également assez long chez les personnes âgées, en cas d’hypertension ou de traitement aux anticoagulants. Il faut donc poursuivre la compression, tout en respirant par la bouche pour ne pas manquer d’air.

4- Appliquez de la glace sur l’arrête du nez

Si le pincement ne donne pas rapidement des résultats, l’application de froid permet de resserrer plus vite les vaisseaux grâce à son pouvoir vasoconstricteur. Pour y procéder, glissez un glaçon dans un linge et appliquez-le à la racine du nez, entre les deux sourcils. C’est très efficace, surtout lorsqu’il fait chaud. Si vous n’avez pas de glaçon sous la main, n’importe quel objet métallique fera l’affaire. Autrefois, on appliquait par exemple une clé.

5- Faites cautériser par un ORL, si nécessaire

Lorsque l’hémorragie résiste, et surtout si les saignements se répètent, cela peut être le signe d’une fragilité des tissus. Dans ce cas, mieux vaut prendre rendez-vous chez un médecin. Il contrôlera votre tension et pourra vous prescrire une cautérisation, aux urgences si nécessaire, ou bien chez un ORL de ville.

A lire:
Les Premiers Secours pour les nuls, du docteur Pascal Cassan,
avec la participation d’Adriana Karembeu, éd. First, 14,90 €.


Pas de panique ! Le plus souvent, comprimer le nez permet de venir à bout du problème.
  • [message]
    • ##info-circle## Le conseil DU SPÉCIALISTE
      • « C’est impressionnant, mais il n’y a pas de quoi paniquer »
        « Au Samu, il nous arrive souvent d’être appelés pour des saignements de nez », nous explique le docteur Cassan. « Ils provoquent des angoisses, car le sang fait peur. D’autant que la zone ORL étant très vascularisée, ils peuvent être impressionnants. Les personnes âgées sont souvent les plus anxieuses, mais il n’y a pas de quoi paniquer. Personne n’a jamais failli en mourir ! Nous montrons aux patients qu’en pinçant la narine quelques minutes, on arrive à les stopper sans dommages. Et on cherche les causes en posant des questions sur les circonstances, ou les traitements suivis. Des interactions médicamenteuses (anticoagulant et aspirine par exemple) ou un surdosage (traitement de l’hypertension) peuvent expliquer les saignements. Mais dans la majorité des cas, cette situation inconfortable peut être très rapidement contrôlée. »
*Docteur Pascal Cassan Urgentiste et médecin conseil à la Croix rouge.

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